Une jeune femme, mariée et maman d’un petit garçon, se trouve frappée d’insomnie, de façon aussi soudaine qu’inexplicable. Ayant déjà été victime de ce phénomène, elle n’en parle à personne, pas même à son mari qui, lui, dort sans problème toute la nuit. Elle continue à mener sa vie diurne sans changement, sans jamais ressentir la moindre envie, ni le moindre besoin d’un sommeil réparateur. Au contraire, plus ses nuits d’insomnie se prolongent, plus elle se sent en forme.
Dans l’incapacité désormais de trouver le sommeil, elle s’installe chaque nuit sur son canapé avec un verre de cognac et commence à lire. En relisant Anna Karénine, elle retrouve ses émotions d’antan, d’avant son mariage, pour lequel elle se rend compte avoir renoncé à beaucoup de choses.
"Je voulais lire Anna Karénine en mangeant du chocolat, comme autrefois. Je sentais dans mon corps une soif intense de chocolat.
Bientôt, elle ne pense plus qu’à se replonger dans son roman, retrouver Anna et Vronski, au détriment des désirs de son mari.
"De dix heures du soir à six heures du matin, mon temps n’appartenait plus qu’à moi."
Elle vit ainsi, dans une sorte d’état de grâce, pendant dix-sept nuits … Et pourtant, un sentiment de danger, initié par le rêve bizarre et un peu sinistre qui marque le début de l’insomnie, s’installe au fil des pages et prend toute son ampleur dans la dernière partie.
Juste pour mémoriser mes lectures. Aucun jugement... Affichage de la 4ème de couverture.
vendredi 5 août 2011
lundi 1 août 2011
TSUJI, Hitonari - La lumière du détroit
«La maison d'arrêt d'Hakodate était l'unique établissement pénitentiaire du Japon proposant des cours d'entraînement naval. Cette année-là, dix détenus devaient bénéficier de cette formation et je découvris avec stupeur parmi eux un de mes anciens condisciples de classe. Je fus plus abasourdi encore par le fait que cet ancien camarade n'était autre qu'Osamu Hanai...»
Saitô, le narrateur, un des gardiens de la prison, apprend que le nouveau prisonnier a agressé et grièvement blessé au couteau un passant dans la rue, sans raison aucune. Il se souvient alors du petit garçon qui le terrorisait autrefois et avait fait de lui son souffre-douleur. Dix-huit ans se sont écoulés et Saitô, fasciné, va voir Hanai, pervers, manipulateur, imposer comme autrefois sa loi à tout son entourage.
Et la question qui ne va pas cesser de le tourmenter, de l'obséder, c'est de savoir si Hanai l'a reconnu ou non. On ne le découvrira qu'à la fin surprenante de ce bref et implacable roman.
Saitô, le narrateur, un des gardiens de la prison, apprend que le nouveau prisonnier a agressé et grièvement blessé au couteau un passant dans la rue, sans raison aucune. Il se souvient alors du petit garçon qui le terrorisait autrefois et avait fait de lui son souffre-douleur. Dix-huit ans se sont écoulés et Saitô, fasciné, va voir Hanai, pervers, manipulateur, imposer comme autrefois sa loi à tout son entourage.
Et la question qui ne va pas cesser de le tourmenter, de l'obséder, c'est de savoir si Hanai l'a reconnu ou non. On ne le découvrira qu'à la fin surprenante de ce bref et implacable roman.
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