dimanche 28 décembre 2014

SWARTHOUT, Glendon - Homesman

Au coeur des grandes plaines de l'Ouest, au milieu du xixè siècle, Mary Bee Cuddy est une ancienne institutrice solitaire qui a appris à cultiver sa terre et à toujours laisser sa porte ouverte. Cette année-là, quatre femmes, brisées par l'hiver impitoyable et les conditions de vie extrêmes sur la Frontière, ont perdu la raison. Aux yeux de la communauté des colons, il n'y a qu'une seule solution : il faut rapatrier les démentes vers l'Est, vers leurs familles et leurs terres d'origine. Mary Bee accepte d'effectuer ce voyage de plusieurs semaines à travers le continent américain. Pour la seconder, Briggs, un bon à rien, voleur de concession voué à la pendaison, devra endosser le rôle de "homesman" et l'accompagner dans son périple.
Inoubliable portrait d'une femme hors du commun et de son compagnon taciturne, aventure et quête à rebours, Homesman se dévore de la première à la dernière page.
L'adaptation cinématographique de ce roman par Tommy Lee Jones, qui jouera aux côtés d'Hilary Swank et de Meryl Streep, sortira en salle fin mai 2014.

samedi 13 décembre 2014

TOOLE, F. X. - De sueur et de sang

Ce livre sur la boxe est composé de trois nouvelles inédites en français intitulées : "Entraîner un poids lourd", "Saint homme : chaque entraîneur cherche un boxeur, un messie, qui l'emmènera en terre promise", "Folies nocturnes". Dans chacun de ces textes, un boxeur prometteur attise l'intérêt d'un vieil entraîneur qui, malgré les déceptions réitérées d'une vie consacrée au noble art, s'engage à le rendre plus performant. L'espoir vibrant de l'entraîneur est de remporter un titre : "fabriquer un champion c'est ce qui me fait bouger le cul". Ce nouveau "père" - coach philosophe quelque peu cynique - donne tout ce qu'il a au boxeur pour l'aider à gagner, puis assiste fatalement à une débâcle - souvent sanglante. Fin du rêve. Les histoires et les personnages de F. X. Toole sentent le vécu ; ainsi, dans "Saint homme", le boxeur blanc Ernie Pescetti, tétanisé par le trac avant de monter sur le ring, s'oublie et tache d'urine sa tenue noire conçue spécialement par l'entraîneur pour éviter l'humiliation. Au fil de ces trois textes, le lecteur se prend des coups et comprend vite que la boxe, c'est l'évacuation de toutes les humeurs : sang, salive, sueur, pisse. Il y a également les humeurs, en tant que "dispositions affectives", associées au sport en général et à la boxe en particulier : l'extrême violence des matchs, les insultes, les menaces, les tentations, la corruption, les trahisons pour une poignée de dollars, le business... Enfin, pour F. X. Toole, "le monde était les combats et les combats étaient le monde." (James Ellroy, préface à Coup pour coup, Albin Michel,

mardi 9 décembre 2014

NEIDER, Charles - La véritable histoire de la mort d'Henry Jones

«Nous l'avons inhumé près de l'arbre fantôme, au plus haut des falaises de la Punta del Diablo. Ce matin de juillet 1881, les cris des lions de mer s'unirent aux pleurs de tous ceux qui aimaient le Kid. Même Dad Longworth semblait incrédule. Il venait pourtant d'abattre le plus célèbre des hors-la-loi mais n'osait encore songer à sa notoriété future, au livre qu'il écrirait sur la véritable histoire d'Hendry Jones.»
Pour Doc Baker, le shérif Longworth est un menteur et son livre une infamie. Parce qu'il fut son dernier compadre, lui connaît la vérité de la bouche même du Kid. La «guerre du comté de Lincoln», l'évasion spectaculaire de la prison de Monterey, mais aussi la raison pour laquelle le môme reprit la piste du nord, vers son destin. Quant à ce qui s'est vraiment passé le soir de son exécution, la véritable histoire de la mort d'Hendry Jones, seul le Doc peut le raconter.

mardi 2 décembre 2014

SILVERBERG, Robert - Les monades urbaines

En l’an 2381, la Terre porte soixante-dix milliards d’êtres humains dont la devise est : Croissez et multipliez. Ils habitent des tours de mille étages, les monades urbaines, et jouissent d’une totale liberté sexuelle. Ils ne quittent jamais leurs villes verticales et explorent rarement un autre étage que le leur. Ils vivent l’utopie, la promiscuité, le bonheur.
Qui en doute est malade. Qui est malade est soigné. Qui est incurable est exécuté.
Micael, l’électronicien, rêve pourtant de la Terre du passé, de l’océan, de la nature, qu’il a découverts à travers un film vieux d’un siècle. Il fuit.
Et Jason, l’historien, armé par son savoir contre tous les tabous anciens, redécouvre de son côté un sentiment proscrit, la jalousie. Les Monades urbaines constitue le chef-d’œuvre incontesté de Robert Silverberg, l’un des plus célèbres et des plus féconds des écrivains américains de science-fiction. Il y peint dans le moindre détail un monde de l’avenir, séduisant, terrifiant, vraisemblable.

HALL, Louisa - Trinity

15 juillet 1945, Los Alamos, Nouveau-Mexique. Robert Oppenheimer, brillant scientifique et créateur de la bombe atomique, compte les heures,...