Geneviève Dormann donne la parole à Laurent Brecey. C'est un jeune homme dont Aragon aurait dit : "Celui qui a le goût de l'absolu peut être un innocent, un fou, un ambitieux ou un pédant, mais il ne peut pas être heureux." Il ne peut pas ? Voire.
Laurent, singulier dans cette génération qui se fait traiter de veule et d'imbécile, part vaillamment à la conquête de l'infini bonheur. Il a rudement soif. Mais c'est que le Chemin des Dames, de tous côtés au malheur exposé,est malaisé, semé de guerres, d'amis, de maîtresses et d'enfants. Au bout du chemin, il y a le mirage de l'absolu que notre héros va traquer tout le long d'un livre d'aventures où Dieu et le diable se disputent l'honneur de lui faire la peau.