Retrouver la source du Nil fut une aventure étrange et complexe car le fleuve en a plusieurs, tout comme cette réflexion romanesque qui ne cesse d'approfondir en une spirale de récits étroitement imbriqués une sorte d'autopsie du temps. C'est d'abord le passé du Soudan, cette civilisation médiévale de Byzantins noirs à contre-courant du flux de l'Histoire; c'est aussi le regard d'un archéologue est-allemand sur cette épopée et son refus paradoxal de transmettre le résultat de ses recherches aux générations futures; c'est surtout, au centre de l'oeuvre, la figure du narrateur qui, réfugié à l'Hôtel des Solitaires à Khartoum, rêve d'une femme qui a disparu de sa vie et qu'il s'est efforcé de faire revivre par un étrange et vain subterfuge. Loin de tout exotisme facile, le roman d'Olivier Rolin est une méditation, dans une langue superbe, sur la dignité de l'échec en même temps qu'un vibrant hommage à la littérature "tournée vers ce qui a disparu". --Gérard Meudal
Juste pour mémoriser mes lectures. Aucun jugement... Affichage de la 4ème de couverture.
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