Tout en faisant diaboliquement monter le suspense, McEwan entrelace évènements planétaires et privés avec une telle virtuosité que cet étrange samedi devient la métaphore de toutes nos vies fragiles d'Occidentaux pris dans la tourmente de ce début de siècle. Et cette réflexion profonde sur le hasard et le destin, les pouvoirs respectifs de la science et de l'art, la quête d'un sens qui résisterait à la mort nous montre une fois de plus, après Expiation, un romancier parvenu à la plénitude de son art.
Juste pour mémoriser mes lectures. Aucun jugement... Affichage de la 4ème de couverture.
lundi 31 août 2020
McEWAN Ian - Samedi
Tout en faisant diaboliquement monter le suspense, McEwan entrelace évènements planétaires et privés avec une telle virtuosité que cet étrange samedi devient la métaphore de toutes nos vies fragiles d'Occidentaux pris dans la tourmente de ce début de siècle. Et cette réflexion profonde sur le hasard et le destin, les pouvoirs respectifs de la science et de l'art, la quête d'un sens qui résisterait à la mort nous montre une fois de plus, après Expiation, un romancier parvenu à la plénitude de son art.
vendredi 21 août 2020
LANCON, Philippe - L'élan
mercredi 19 août 2020
MANGUEL, Alberto - Je remballe ma bibliothèque
Alberto Manguel s’engage ici dans un voyage émotionnel qui parcourt son existence et son histoire, revisite les pays qu’il a connus et évoque ses nombreux déménagements, lesquels furent toujours liés à la recherche d’un endroit où enfin héberger ses livres, sans lesquels il lui est impossible de travailler… et sans doute même de vivre.
La passion d’Alberto Manguel pour les livres et les bibliothèques rencontre ici une situation personnelle dont la récente mutation enrichit encore la réflexion menée par cet illustre penseur de la lecture tout au long d’une œuvre généreuse qui exalte le rôle du livre comme l’un des plus puissants antidotes contre les affres de l’exil.
lundi 17 août 2020
ARIYOSHI, Sawako - Le crépuscule de Shigezo
samedi 15 août 2020
OGAWA, Yoko - Petits oiseaux
Voici un roman trés original, vraiment singulier, d'une délicatesse poignante sur la complicité de deux frères.
L'aîné ne communique que par le langage des oiseaux, il ne parle aucune autre langue, seul son cadet le comprend.
Est ce un dialecte inventé ou ancestral abandonné par les humains?
Le cadet apprend donc la langue " Pawpaw", afin de communiquer avec son aîné, cet enfant rêveur qui n'emploie que ces mots oubliés par les humains, depuis longtemps....
Les deux garçons restent inséparables et, à la mort de leurs parents, se partagent les tâches.
Le plus jeune travaille dans une résidence, l'aîné se consacre avec bonheur et éfficacité à l'entretien d'une voliére, près de l'école maternelle du village.
La vie pourrait continuer ainsi car ces deux hommes sont trés attachés à leurs traditions, à leur rythme,à leur quartier....
Mais le calme trop évident est toujours le prélude à un drame et Yoko Ogawa instille trés doucement le danger d'une existence immobile...
Ainsi, les deux garçons laissent le monde tourner sans eux, les habitants de leur ville, les enseignants,les commerçants changent au fil du temps, les frères ,eux, n'y prêtent aucune attention....
Une tristesse légère habite, imprégne ce roman sur le temps, sur la liberté,sur la différence, une poésie délicate, surannée, hors du temps, douce et tendre, sur la façon d'appréhender la vie,un univers trés particulier où les sons, les bruits , les habitudes, les chants mélodieux filent la trame étrange, insolite, lente, immobile de cet ouvrage..." Ils vivaient en protégeant leur nid à tous les deux"........
Ou comment vivre autrement?
Ou La différence n'influe pas sur le bonheur...
Ou la solitude peut conduire vers le bonheur et de quelle maniére?Une morale selon laquelle la liberté d'agir importe beaucoup dans l'existence,: liberté d'écouter les roucoulades d'un oiseau à lunettes, liberté d'ouvrir les cages, liberté de s'endormir pour rejoindre à jamais les voix qui se sont tues....
On referme cet ouvrage singulier, d'une grande force, sur la puissance de la nature,les chants mélodieux,les liens indicibles,la solitude,avec la sensation d'avoir côtoyé un peu de la douceur enchanteresse de cet univers là, très particulier!
Une lecture inclassable!
dimanche 9 août 2020
mercredi 5 août 2020
RAGOUGNEAU, Alexis - Opus 77
L’enfant prodige choisit sa voie.
Il suscite espoirs et ambitions.
Le fils trébuche, s’éloigne, ressasse.
Dans son exil, l’enfant devient un homme.
Le fils prodigue, tentant de regagner son foyer, s’égare.
Blessé, il dépérit dans sa prison de béton.
Mais à la différence des tapisseries de New York, ton histoire est en cours ; il nous reste quelques tableaux à écrire, toi et moi, et je ne désespère pas de te faire sortir un jour du bunker. La clé de ton enclos, de ta cellule 77, c’est moi qui l’ai, David. Moi, Ariane, ta sœur. »
MORAVIA, Alberto - Le conformiste
Le jeune Marcello grandit, livré à lui même, dans une famille désunie. Le bouillonnement de l'adolescence l'effraie, il se sent trav...
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*** abandon à 75% *** Fin du XXe siècle. Deux enfants, un garçon et une fille, se retrouvent échoués sur une île déserte dans le Paci...
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Geneviève Dormann donne la parole à Laurent Brecey. C'est un jeune homme dont Aragon aurait dit : "Celui qui a le goût de l'...
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"La bombe a convenablement fonctionné; sur ce plan, il a tout lieu d'être satisfait. Les rescapés tentent déjà de secourir les vict...