Ouvrir un livre de Laurent Mauvignier, c’est se préparer à la traversée radicale des cœurs fatigués, malades, ou juste convalescents. Mais quelle traversée ! D’une écriture digne – une fois de plus – d’être directement rattachée au Nouveau Roman, l’auteur continue d’explorer ce que signifie être mort lorsqu’il faut rester vivant. Quatre personnages, le père et son fils, la femme aimée et son amant, se trouvent confrontés au même destin : celui de Tony (le fils) qui aime Pauline sans retour. De silences en désespoirs, Tony s’enferme et c’est le père qui prendra le relais, tentant de dire ce que le fils tait. Les voix se mêlent pour raconter les peines et, à mesure que la narration se déplie, on sent que le drame est inévitable. Comme toujours chez Laurent Mauvignier, il n’y a pas de faux-semblants, pas de concession. Le monde est là, à plat ventre. Et il crie. Meurt de ce que nous l’entendions si peu. Comment dire ? Sinon qu’il faut absolument oser cette traversée douloureuse, car on en ressort plein du meilleur de la littérature : une interrogation sur nos propres actes.
Juste pour mémoriser mes lectures. Aucun jugement... Affichage de la 4ème de couverture.
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