Après une première incursion dans l’histoire familiale avec Le roman des Jardin, l’auteur s’attache cette fois-ci à la personnalité de son grand-père paternel.
Figure aimée à propos duquel le petit-fils commença à comprendre à l’adolescence le rôle important joué par « le Nain jaune » durant le régime de Vichy.
"Tandis que mon père s'endort peu à peu contre moi, je lui parle une dernière fois :
Plus tard, tu ne pourras pas vivre avec le secret des Jardin. Il te tuera...
Tu feras un livre, Le nain jaune, pour le camoufler.
Au même âge que toi, j'en ferai un, Des gens très bien, pour l'exposer.
Et je vivrai la dernière partie de ta vie... La mienne.
Dors mon petit papa, dors...Ce livre aurait pu s'appeler "fini de rire".
C'est le carnet de bord de ma lente lucidité."