Par calcul ou par bêtise, des textes indigents sont promus au rang de chefs d’œuvre. Leur fabrication suit des recettes assez simples. Pierre Jourde en donne quelques-unes. Il montre comment on fait passer le maniérisme pour du style et la pauvreté pour de la sobriété. Cette "littérature sans estomac mélange platitudes, niaiseries sentimentales et préoccupations vétilleuses chez Christian Bobin, Emmanuelle Bernheim ou Camille Laurens. Il existe aussi des variétés moins édulcorées d’insignifiance, une littérature à l’épate, chez Darrieusecq, Frédéric Beigbeder ou Christine Angot. La véhémence factice y fait proliférer le cliché. Ce livre renoue avec le genre du pamphlet et s’enthousiasme pour quelques auteurs qui ne sont pas des fabricants de livres, mais des écrivains. En prélude à ces vigoureuses relectures, un sort particulier est fait au symbole par excellence de cette confusion des valeurs, Philippe Sollers, ainsi qu’à son "organe officiel", le supplément littéraire d’un prestigieux journal du soir.
Juste pour mémoriser mes lectures. Aucun jugement... Affichage de la 4ème de couverture.
COE, Jonathan - Le royaume désuni
Bienvenue à Bournville, charmante bourgade proche de Birmingham connue pour sa célèbre chocolaterie. C’est à l’occasion de la victoire de ma...
-
*** abandon à 75% *** Fin du XXe siècle. Deux enfants, un garçon et une fille, se retrouvent échoués sur une île déserte dans le Paci...
-
Gaspard Sauvage, dit le Zèbre, refuse de croire au déclin des passions. Bien que notaire de province, condition qui ne porte guère aux extra...
-
En 2012, après avoir commis un méfait, trois jeunes hommes se réfugient dans une vieille boutique abandonnée dans l’intention d’y rester jus...