C’est sans doute le texte le plus personnel d’Amélie Nothomb, le plus risqué aussi. Avec Psychopompe, la romancière livre une « autobiographie aviaire » dans laquelle elle proclame son amour des oiseaux pour faire de l’envol mais aussi de la chute les obsessions qui depuis toujours la mettent en mouvement. Elle définit le style comme l’ensemble des techniques qu’un auteur développe pour « empêcher sa phrase de sombrer ». Surtout, elle revient sur plusieurs épisodes où elle-même a failli s’effondrer, la littérature devenant alors cette force qui permet de se maintenir un peu au-dessus du vide.
Juste pour mémoriser mes lectures. Aucun jugement... Affichage de la 4ème de couverture.
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