Posté matin et soir rue dix Havre pour vendre des billets de loterie, Julien Legris se distrait de la monotonie des jours en observant le flot pressé des gens de banlieue que déversent à heure fixe les trains de la gare Saint-Lazare. Il a ses préférés parmi ces passants. François, par exemple, lui semble fait pour Catherine mais onze minutes séparent l'arrivée de leurs trains respectifs et, on le sait, la S.N.C.F. ne badine pas avec l'horaire. Julien rêve, sans rien oser, de retarder François jusqu'à l'heure de Catherine. Un jour, le jeune homme s'arrête de lui-même le magasin qui l'emploie a besoin d'un Père Noël, Julien veut-il la place ? Julien parle, parle, les onze minutes s'écoulent mais Catherine n'apparaît pas. Le dieu tout-puis-sant du cinéma s'est emparé d'elle. Les fêtes de Noël finies, Julien retourne à sa rue et à sa solitude. Un de ces revirements du sort, qui font le bonheur des uns et le malheur des autres, donne son épilogue à ce conte vif, tendre et spirituel qui cache sa gravité sous une plaisante ironie.
Juste pour mémoriser mes lectures. Aucun jugement... Affichage de la 4ème de couverture.
MORAVIA, Alberto - Le conformiste
Le jeune Marcello grandit, livré à lui même, dans une famille désunie. Le bouillonnement de l'adolescence l'effraie, il se sent trav...
-
*** abandon à 75% *** Fin du XXe siècle. Deux enfants, un garçon et une fille, se retrouvent échoués sur une île déserte dans le Paci...
-
Geneviève Dormann donne la parole à Laurent Brecey. C'est un jeune homme dont Aragon aurait dit : "Celui qui a le goût de l'...
-
"La bombe a convenablement fonctionné; sur ce plan, il a tout lieu d'être satisfait. Les rescapés tentent déjà de secourir les vict...