Pas lu le journal en lui-même...
Soixante ans après "le journal d'Anne Franck", un nouveau témoignage exceptionnel incontournable)1945. Une femme médecin de l’Armée rouge tire des ruines d’Auschwitz- Birkenau un petit carnet. Elle n’en sait rien encore mais il s’agit de l’un des témoignages les plus bouleversants de la Shoah. Il sera oublié pendant des décennies…
Entre octobre 1943 et avril 1944, Rywka Lipszyc a dépeint dans les pages de son journal le cauchemar qui fut le sien et celui de centaines de milliers de Juifs dans le ghetto le plus dur du régime nazi, celui de Lodz, en Pologne.
Avec l’éloquence de l’innocence, Rywka relate son quotidien terrible. Mais elle raconte aussi comment elle trouve dans l’amitié, la spiritualité et dans sa foi en l’humanité la détermination de vivre. Et pour Rywka vivre, c’est continuer d’aimer, d’étudier, d’écrire de la poésie. C’est continuer de croire en un avenir meilleur.
« Mon jeune sang bouillonne dans mes veines. La jeunesse ! La jeunesse vers la vie ! Quelque chose a chanté en moi ! Je veux vivre ! Vivre de suite ! Vivre ! »
Rywka LIPSZYC est née en 1929. Elle a 14 ans quand elle écrit son journal. Son destin exact demeure obscur. Redécouverts récemment, ses écrits paraissent aujourd'hui pour la première fois dans le monde entier.
Journal traduit du polonais par Kamil Barbarski. Avant-propos et appareil critique traduits de l'anglais par Agnès Blondel.